Communautés de paroisses Gourin (Le Saint Roudouallec)-Langonnet (Plouray La Trinité Langonnet)
Gourin (Le Saint Roudouallec)-Langonnet (Plouray La Trinité Langonnet)

Servants d’Autel

LES SERVANTS D’AUTEL FRANÇAIS A ROME (lire)

Cinq bonnes raisons de devenir servant d’autel ?

Être servant d’autel, c’est prendre part activement à la liturgie de l’Église, avant et pendant les offices. Voici cinq bonnes raisons, cinq raisons simples de devenir servant de messe.

Le rôle du servant de messe est d’aider le prêtre à célébrer la liturgie. Cette tâche est souvent confiée à des enfants dès l’âge de sept ans. Ils contribuent ainsi à la beauté de la messe.

1 – Rendre service au prêtre et au vicaire

Il est vrai que le prêtre peut dire la messe sans servant d’autel. Cependant, l’aide des enfants de chœur lui simplifie grandement la tâche. Ainsi, dès l’âge de huit ans, il est bon d’encourager les jeunes garçons soucieux de rendre service au prêtre, et par là-même à Jésus !

 

2 – Vivre la messe avec intensité

Nombre d’enfants rencontrent parfois des longueurs dans la messe et leur jeune âge les empêche d’en saisir encore toute la profondeur. Participer à celle-ci « au cœur de l’action », en tant qu’enfant de chœur, ne peut que les aider à mieux vivre la prière. Le rôle qu’ils y joueront forcera leur attention et leur donnera pour habitude de mieux s’imprégner de cette liturgie.

3 – Faire germer des vocations sacerdotales

Sans pousser les enfants vers l’idée du séminaire, il est évident que le rôle d’enfant de chœur leur fait toucher avec simplicité à la grandeur et la beauté de la vie sacerdotale. De même qu’un jeune garçon, voyant son père au travail, nourrit secrètement l’envie de prendre sa suite dans la même carrière, le contact dominical avec les mystères de l’autel rend plus accessible cette vocation de prêtre, parfois impressionnante pour les enfants.

4 – Découvrir les mystères de la liturgie

En étant aux côtés du prêtre pour chacun des gestes de la messe, l’enfant de chœur découvre souvent des choses que ses parents même ignorent : tel ou tel petit geste plein de sens et de symbole que l’on ne distingue pas toujours depuis les bancs de l’église, que ce soit la position des mains du prêtre, ou quelques signes de croix discrets sur le pain, le missel ou le linge de messe qu’il faut bénir. Il a, pour prier et s’adresser au Christ, une place de choix au plus près du Corps et du Sang de Jésus.

5 – S’amuser ?

Dans certaines paroisses, les enfants font la course le dimanche matin pour arriver les premiers à l’église, dans le but d’être servant de messe. Et lorsque c’est possible, on en voit même réserver tel ou tel rôle pour les copains… ! C’est une manière active de se joindre à la prière, qui occupe sainement les enfants. Le service de la messe est loin d’être un jeu, c’est un exercice de piété, un moyen de sanctification pour les plus jeunes, mais ne dit-on pas qu’un saint triste est un triste saint ? Les voir accomplir cette tâche avec le sourire et en bande de joyeux compagnons est donc une excellente chose !

En 1931, l’abbé Lemée, curé au diocèse de Nantes, écrivait un ouvrage à l’usage des enfants désireux de servir la messe à côté du prêtre, « Le manuel des Enfants de Chœur ». Son propos liminaire est une belle invitation faite aux enfants pour les encourager à se mettre au service de la liturgie et de leur foi :

« Si l’on réfléchit que le prêtre est le ministre de Dieu, l’ambassadeur de Jésus-Christ, quelle n’est pas la dignité de l’enfant de chœur ! Des hommes éminents, des princes, des rois ont rempli occasionnellement les fonctions de l’enfant de chœur et en ont été fiers. Ayez, cher enfant, une haute idée de votre titre. Ayez, au milieu de vos amis, la fierté de vos fonctions, comme vous avez la fierté de votre foi. »