L’église Saint-Yves (XVe siècle), a été restaurée au XVIIe siècle. Les parties les plus anciennes de l’église sont datées de 1486 (date indiquée dans le transept, croisillon Nord). Elle n’est dédiée à saint Yves qu’en 1839.
Elle est en forme de croix latine sans bas-côtés. Le croisillon nord, ancienne chapelle des seigneurs de Saint-Noay, est éclairé par une fenêtre en tiers-point à meneaux flamboyants. Le reste de l’édifice est de pur style Renaissance. Diverses inscriptions signalent les restaurations réalisés au XVIIe siècle : date de 1687 dans le porche du Sud, date de 1687 sur la voûte, date de 1688 sur le bénitier. Au Sud, est un porche carré, de 1687, voûté en berceau dont l’arcade extérieure est surmontée d’un fronton triangulaire sur pilastres cannelés.
A l’intérieur du porche, de chaque côté, sont six niches à dais renaissance. Le porche s’ouvre sur la nef par deux portes jumelles en anse de panier et accolades, vestiges d’une construction antérieure comme les enfeus flamboyants que l’on voit à l’intérieur. Les grandes fenêtres, datées de 1666, sont surmontées à l’extérieur de frontons alternativement triangulaires et cintrés, et encadrées de pilastres doriques.
La tour occidentale de l’édifice est reconstruite en 1758 (ou 1768). Les verrières et la charpente sont restaurées dans les années 1808-1820. Les mentions 1661 et 1662 relevées dans le chœur évoquent les restaurations réalisés au XVIIe siècle. L’autel du XVIIe siècle, restauré en 1808 et 1954, est avancé au milieu du chœur après 1965 pour être remplacé par le maître-autel de 1829. Le retable, en bois polychrome et doré, date du XVIIe siècle Il est orné d’un tableau du XVIIe ou XVIIIe siècle représentant le Christ sortant du tombeau, ainsi que de statues en bois polychrome de saint René, saint Yves, de deux anges adorateurs, du Christ en croix et d’une statue de Jésus enfant (XVIIIe siècle). Le clocher, foudroyé en 1837, est reconstruit en 1889. L’ossuaire est restauré en 1889. L’ancien lambris, daté de 1787, est remplacé par une voûte en plâtre en 1902. Les armes de Rohan figurent au chevet et sur la chapelle des fonts baptismaux.
Le pardon de Saint Yves a lieu le deuxième dimanche de mai.