« Vous tous, qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » Ga 3, 27
Ce verset de la lettre de saint Paul aux Galates est chanté souvent lors des baptêmes. Le baptême est le premier des sacrements c’est-à-dire, premier des « signes visibles » de notre entrée dans la famille des chrétiens. Il traduit ainsi notre foi en Jésus. Avant de devenir chrétien, on passe par le baptême. C’est d’ailleurs la première des actes à poser après une conversion.
Il n’est en rien une simple formalité. Ce n’est pas seulement un rite familial qui relèverait de la tradition : « J’ai été baptisé. Je voudrais aussi que mes enfants le soient. » ; « La mamie souhaite qu’on le baptise. Ça lui ferait plaisir… »
Sur la foi des parents
L’Église paroissiale accepte de baptiser des enfants en se fondant sur « la bonne foi » des parents. Ces derniers présentent leur enfant et demandent le baptême. Ils acceptent, à la demande du prêtre, d’éduquer l’enfant dans la foi chrétienne. C’est un engagement. Il n’est peut-être pas juridique, mais il serait dommage de le banaliser.
Il convient aux parents de prendre au sérieux leur engagement d’amener l’enfant à l’Église et de le conduire sur le chemin de la Foi. Autrement ce serait inutile de le faire baptiser en se disant : « il choisira plus tard s’il veut croire en Dieu… il choisira plus tard s’il veut continuer comme chrétien… » On peut se moquer des hommes, mais pas de Dieu.
On est baptisé au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Pas au nom du prêtre. Encore moins du parrain et des grands-parents.
Appelés à la communion avec le Corps du Christ
Ce n’est pas par hasard que la célébration d’un baptême commence par l’accueil. L’enfant est accueilli avec sa famille à la fin de la messe. Même s’il est souhaitable qu’ils soient aussi présents au début de la célébration… la raison est toute simple : le baptême nous fait entrer dans une famille. La Famille des enfants de Dieu.
Le baptême ne trouve son sens que dans la participation à l’assemblée chrétienne. Il se comprend et se vit avec ses frères baptisés. Sinon, on n’y pensera plus. On ne s’en souviendra même plus. On pourra aller jusqu’à regretter d’avoir été baptisé… de commettre même la « bêtise » de vouloir être « débaptisé ».
Comprendre son baptême revient simplement à affirmer la foi qu’on a reçue. Il revient aux parents d’expliquer aux enfants pourquoi ils ont été baptisés. Le jeune et l’adulte devront un jour ou l’autre se poser la question de leur baptême. C’est à cette condition que chaque célébration aura son sens d’être vécue. On pourra alors profiter de ce grand don que Dieu nous fait en Jésus, de devenir héritier de la promesse.