Pourquoi se confesser ?
Notre monde actuel est rempli de personnes blessées. Nous portons souvent les blessures de notre enfance, adolescence ou même à l’âge adulte. Ce sont autant de choses vécues et non avouées. Beaucoup ont recours à des thérapies pour se libérer le cœur et l’esprit. Dans une société de plus en plus individualiste et qui se réfugie dans le virtuel, on a du mal à reconnaitre ses faiblesses.
Notre Seigneur connait plus que nous-même le cœur de l’homme.
Quand Il guérissait les malades, il pardonnait en même temps les péchés ; la guérison était complète. La confession est appelée à juste titre, sacrement de guérison. Puisque notre être est un tout, nous n’avons pas seulement besoin de la guérison physique mais aussi de la guérison spirituelle.
Aller vers le médecin
On fait confiance sans faille à celui qui soulage nos maux physiques. On va vers celui qui va nous écouter pour entendre les douleurs de notre conscience. Pourquoi ne pas s’approcher aussi de celui qui a reçu la mission du Maître de nous soulager des maux spirituels ?
Ce n’est pas un homme lui-même qui se donne comme mission d’entendre les confessions. Cela relève d’une mission qu’il a reçue. Le prêtre quand il écoute les confessions, le fait au Nom de Jésus. C’est le Christ qui accueille et qui pardonne. On vient, on ouvre son cœur, on « vide » son sac et on retourne le cœur léger, joyeux de commencer une nouvelle vie.
« Va, et ne pèche plus… »
Entre nous, hommes, personne ne peut se vanter de ne pas avoir des défauts ou des faiblesses. Mais tout change quand on les reconnait humblement et quand on demande la force de Dieu pour être fort dans les occasions de chute.
Ce qui compte dans la confession, ce ne sont pas les fautes ou les faiblesses qu’on va énumérer. Ce n’est pas non plus le nombre ou la longue liste qu’on va dérouler. C’est la contrition. C’est lorsque du fond du cœur, je dis « j’ai péché, je demande pardon. Je ne veux plus recommencer. »
Il faut se confesser alors, pour demander la grâce de Dieu. Cette force et assistance qu’il nous donne pour résister contre le mal et le détruire à la racine. Seuls ceux qui font l’expérience de cette « douche » spirituelle, pourront vraiment expérimenter la paix qu’elle procure.