QUOI DE NEUF?
Chaque jour nous apporte son lot d’évènements; moments de joies et de peines. La foi nous aide à y trouver les signes de l’amour de Dieu. Vous trouverez sur cette page, les temps-fort de la vie paroissiale.
Fête de l’Immaculée Conception
« Merci Marie »
Vendredi 6 décembre 2024, notre paroisse de Gourin proposait, en préambule à la fête l’Immaculée Conception et pour la troisième année consécutive, une procession mariale au flambeau suivie d’une veillée de prière à la chapelle de la Vierge, rassemblant des paroissiens malgré la pluie et les bourrasques de vent.
Le 8 décembre, l’Église fête l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. C’est la première fête de l’année liturgique, année qui a débuté le 1er dimanche de l’Avent. En 2024, parce que le 8 décembre tombe un dimanche, la fête de l’Immaculée Conception est célébrée le 9 décembre.C’est en 1854, dans la constitution apostolique « Ineffabilis Deus », que le pape Pie IX proclame que la Vierge Marie a été préservée du péché originel à sa naissance.Une pureté de l’âme nécessaire pour accueillir en elle le Fils de Dieu, le Christ.
GOUTER DES BENEVOLES
Ce vendredi 15 novembre Père Emile conviait tous les bénévoles de Gourin Roudouallec et Le Saint à partager un goûter de remerciement pour les multiples services rendus aux paroisses : « Nous formons une grande famille et vos actions sont primordiales et votre présence indispensable car sans vous nous ne pourrions assurer seuls le maintien de nos églises »
MESSE DE RENTRÉE PASTORALE
Le concept de « rentrée » qui sonne la fin de la pause estivale, est très enraciné en France. Suivant cet usage, le rythme de l’année pastorale s’aligne d’une part sur l’année liturgique, et d’autre part sur l’année scolaire. L’intérêt premier de prévoir un dimanche de rentrée est de marquer le commencement d’une nouvelle année pastorale dans le but de donner l’élan missionnaire dont toute paroisse a besoin. Le dimanche de rentrée est aussi l’occasion pour les divers acteurs de la vie paroissiale de mieux se connaître : la manière dont ils apprennent à communiquer est souvent déterminante pour la cohérence de la pastorale d’une grande paroisse. Les propositions conviviales de rencontre ou de ressourcement trouvent avant ou après la messe, une atmosphère favorable où puiser et conforter la motivation des uns et des autres
Ce dimanche 22 septembre, nombreux étaient les paroissiens, les parents et les écoliers munis de leur cartable, à se presser sur les bancs de notre église de Gourin. Père Émile assisté de Père Matthieu et Père Jean Charles, a célébré la messe qui a revêtu un éclat particulier grâce à la prestation musicale de Gaël et Tugdual Le Bozec à l’orgue et Yvain Delahousse au violon sans oublier la flûte de Père Jean Charles. Cinq servants d’autel ajoutaient au lustre de la célébration au cours de laquelle Yannick, séminariste en première année et détaché dans notre paroisse, s’est présenté. Chaque écolier a épinglé son message sur le panneau prévu à cet effet, messages en rapport avec la thématique « rendre service ».
Pour clôturer la célébration, Père Émile a béni les cartables des écoliers et a invité chaleureusement l’assistance à honorer l’invitation au verre d’amitié préparé avec soin par l’équipe des bénévoles.
BIENVENUE PÈRE CHRISTIAN…
Bienvenue Père Christian Agbelekpo !
Depuis le 1er septembre 2024, Mgr Centène, évêque de Vannes, a nommé le Père Christian Agbelekpo recteur pour les paroisses de Langonnet, La Trinité-Langonnet et Plouray qui dépendent du doyenné de Gourin.
Ce dimanche 1er septembre 2024, Père Christian Agbelekpo, nouveau recteur des deux paroisses et de La Trinité-Langonnet, à reçu symboliquement les clefs des deux églises des mains d’Yvon Le Bourhis, 1er adjoint au maire de Langonnet (Morbihan) et de Michel Morvan, maire de Plouray.
Père Émile Bigumira, curé doyen, a présidé la messe d’installation en souhaitant la bienvenue au Père Christian en présence de nombreux paroissiens enchantés d’avoir un curé en titre, ce qui n’était plus le cas depuis 22 ans.
Souhaitons au Père Christian bonne installation et bon ministère au sein de nos paroisses.
Départ de Père Benoît
Après avoir célébrées ses dernières Eucharisties, Père Benoît a été chaleureusement remercié lors d’une petite réception dans les salles paroissiales. Père Emile et Jean Yves Teurnier ont respectivement offert des cadeaux symboliques de la part des paroissiens des communautés de paroisses de Gourin et Langonnet.
Profession de foi ce dimanche 16 juin
Ils étaient cinq, trois garçons et deux filles à renouveler les promesses de leur Baptême. Ce n’est certes pas beaucoup mais comme le rappelait Père Émile, aux débuts de l’Église ils n’étaient que douze à suivre Jésus : « L’essentiel est la persévérance et je vous encourage à poursuivre votre engagement et j’espère vous revoir souvent sur les bancs de cette église ».
Neuf Baptêmes par immersion
Pourquoi recevoir le baptême par immersion ?
Au sens véritable, le mot baptême vient du mot grec Baptizein, qui signifie littéralement plonger, immerger, submerger. Ce geste religieux fort et symbolique permet de vivre avec intensité ce rite de passage et de ressentir pleinement la Foi.
Le baptême par immersion était initialement pratiqué par la communauté chrétienne. À l’origine, les baptêmes se faisaient dans les rivières, puis progressivement dans des cuves et des fonts baptismaux. Pour s’adapter aux cérémonies pour les bébés, les bassins se sont réduits et les baptêmes par effusion ou ablution se sont imposés.
Le baptême par immersion par l’engagement qu’il requiert, propage une symbolique supérieure à celle du versement d’eau bénite sur le front. Il représente un passage important de la religion et de la Bible, la mort et la résurrection du Christ. Ce geste implique fortement et engage la foi des catéchumènes qui souhaitent entrer dans l’Église.
Cérémonie des premières communions
des enfants du doyenné à Langonnet
Pèlerinage Marial et Messe anticipée
de la Solennité du Saint-Sacrement
Église de Kernascléden – 1er juin
La remise de la Croix aux enfants de CE1
La veillée pascale (Vigile pascale)
La Vigile pascale ou « Veillée pascale », est la cérémonie liturgique qui prélude à la fête de Pâques. Elle clôt le Triduum pascal. Elle marque le début du temps pascal où le jeûne du carême et de la Semaine sainte est rompu.
La liturgie de la lumière
Lors de la veillée pascale, moment majeur de l’année liturgique, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. Elle se déroule dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques. Ce samedi 31 mars à Gourin, la célébration de la Veillée Pascale a débuté la tombée de la nuit par la bénédiction du feu nouveau allumé aux abords de l’église, rappelant que Dieu est feu d’amour et lumière. Après la salutation à l’assemblée et pour annoncer que nous fêtons la résurrection du Seigneur, Père Emile, assisté de Père Matthieu et Père Jean Charles, a bénit le feu nouveau dont il a transmis la flamme au cierge pascal. Ensuite la procession de la lumière qui manifeste la sortie des ténèbres à la suite du Christ, a conduit l’assemblée dans l’église obscure. La flamme du cierge pascal, symbole du Christ ressuscité, est alors transmise aux cierges des fidèles et la pénombre de la nef s’illumine de cette multitude de lumières. Tandis que l’assemblée chante, Père Émile gagne le lieu d’où il présidera l’assemblée, puis place le cierge pascal sur un chandelier près de l’ambon, lieu de la proclamation de la Parole de Dieu
La liturgie de la parole
Puis c’est une longue et très riche liturgie de la Parole qui évoque toute l’histoire du salut. Chaque texte met en évidence un aspect du mystère pascal, en le référant au baptême qui incorpore au Christ ressuscité. Au moment du Gloria solennel, on fait sonner joyeusement les cloches qui étaient silencieuses depuis le Jeudi saint.
La liturgie baptismale
Vient ensuite le moment de célébrer la liturgie baptismale, la liturgie du baptême. La nuit de la Résurrection est par excellence la nuit de la naissance à la vie nouvelle dans le Christ. Les fidèles renouvellent leur profession de foi baptismale et Père Émile procède à l’aspersion des fidèles en mémoire de leur baptême. Après avoir chanté la litanie des saints et procédé à la bénédiction de l’eau baptismale, le célébrant baptise les jeunes catéchumènes, Noé-Lynn et Delroy.
La célébration de l’eucharistie
La messe qui est le mémorial de la passion et de la résurrection du Christ, se poursuit par la prière eucharistique puis la communion.
Christ est ressuscité ! Qu’elle explose la joie du monde qui connaît enfin la Vie ! Qu’elle éclate la joie des hommes enfin libérés ! Seigneur, la Pâque est une fête en nos cœurs ! Gloire à toi Seigneur ressuscité pour les siècles des siècles.
KANTIKOÙ HON CHAPELIOÙ, ET MAINTENANT?…
Les membres de la chorale Kantikoù hon chapelioù entourés de leurs proches se sont retrouvés le samedi 23 mars dans les salles paroissiales. Après l’intense activité de la période estivale liée aux pardons, c’était le moment de faire le point, de raffermir les liens et de se projeter vers l’avenir.
Marie France et Jacques font état d’une situation financière saine : « Il reste quelques livrets en stock, nous avons des demandes de temps en temps…. »
La chorale a été pressentie pour animer une soirée de la troménie de Sainte-Anne qui passera par Le Faouët et Gourin du 5 au 23 avril 2025. Pendant la semaine Sainte, la Troménie fera halte à Gourin et la statue de Sainte-Anne stationnera dans l’église paroissiale ! Le mardi 22 avril 2025, la troménie marchera de Gourin vers Langonnet via Saint-Guénolé, la Chapelle-Neuve avec en soirée « chorale française » à Langonnet. Le mercredi 23 avril 2025, départ de Langonnet vers Plouray via Saint-Germain, l’Abbaye Saint-Michel où la « chorale Kantikoù » se produira en soirée avec au programme des cantiques de la paroisse de Plouray et des cantiques à Sainte-Anne en breton. Bien que n’étant pas définitivement arrêté, le canevas du projet se précise et les grandes lignes sont déjà bien établies.
Par ailleurs et en dehors des prévisibles sollicitations pour les nombreux pardons à venir, les membres de la chorale sont partants pour donner un concert si l’occasion se présente, pourquoi pas à Guiscriff ?
La soirée s’est prolongée par un moment convivial autour d’une raclette partagée en famille.
Visite de Monseigneur Centène
La visite épiscopale dans les quatre communautés de paroisses dont Père Émile et le curé doyen, s’est achevée par une messe solennelle en l’Église de Gourin, présidée par Monseigneur Raymond Centène. Cette célébration empreinte de foi et de liturgie fut à la fois étincelante et simple. Elle a réuni une belle assemblée de fidèles aux rangs desquels de nombreux jeunes faisaient fortement baisser la moyenne d’âge. À l’issue de le messe et à l’initiative de Père Matthieu tous ces jeunes ont entrepris avec enthousiasme, une marche nocturne vers la chapelle Saint Hervé, emportant avec eux la statue de la très Sainte Vierge Marie sur son brancard de procession, à la lueur de torches et de lumignons.
FÊTE DE l’IMMACULÉE CONCEPTION
Fête des lumières
Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance. Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté.
Notre communauté de paroisses a célébré Marie ce 8 décembre, lors d’une messe à la chapelle de la Vierge de Gourin, suivie d’une veillée et d’une procession à la lueur de cierges et de lumignons dont s’était parées les rues de la ville.
GOÛTER DES BÉNÉVOLES
Dans son élocution, en préambule au goûter des bénévoles qui œuvrent au service de nos clochers, Père Emile s’adressait à eux en leur disant la gratitude des paroissiens, des prêtres, de lui-même curé doyen et de toute la communauté chrétienne :
« Merci à toutes et à tous, au nom de la communauté et en mon nom. Le mot bénévolat vient du latin «bene volus » qui signifie « bonne volonté », et Dieu sait s’il en faut de la bonne volonté pour se sentir utile, faire quelque chose pour autrui, s’impliquer sans rémunération dans les domaines d’activité de la vie de la communauté des paroisses : vous œuvrez sans rémunération ici-bas mais vous serez payé au centuple dans votre vie éternelle. »
Le partage du goûter, préparé et servi par l’équipe de bénévoles rompue à ce travail, a ensuite permis à chacun de vivre un moment de convivialité. Un grand merci à ces serviteurs infatigables. Un grand merci à Père Émile pour avoir mis en lumière les acteurs discrets de l’animation de nos communautés chrétiennes qui nourrissent l’espoir de voir des jeunes reprendre le flambeau.
« Le bénévolat n’est pas payé, non pas parce qu’il ne vaut rien, mais parce qu’il n’a pas de prix »
Ce dimanche 1er octobre, c’était la messe de rentrée pastorale et de la bénédiction des cartables.
Une grande célébration a eu lieu ce lundi de Pentecôte, à la chapelle Sainte-Anne-des-Bois, pour célébrer la première année du Jubilé, dédiée à Sainte-Anne.
Chaque paroisse et clocher avait apporté sa bannière et son cierge du Jubilé
Sous un soleil radieux, plus de 300 fidèles suivirent ces pieuses célébrations. La procession ouvrit la cérémonie avec en premier lieu le clergé en habit, suivis des porteurs de bannières. Le cortège partit de la chapelle Sainte Anne pour rejoindre par les allées, un peu plus bas dans la forêt, le podium situé dans le parc de la communauté des sœurs dominicaines du St Esprit de Pont-Calleck. La grand’messe fut présidée par le Vicaire Général, Mgr Ivan Brient, et concélébrée par les nombreux prêtres diocésains. La chorale de Kernascléden a assuré les chants avec la chorale des sœurs Dominicaines.
Après la messe, un repas convivial préparé par les parents d’élèves de l’école Sainte-Hélène, fut servi sous plusieurs chapiteaux.
Revenus autour du podium, les fidèles purent réciter pieusement un chapelet dirigé par un prêtre référent. Pendant ce temps de prières, plusieurs autres prêtres se sont tenus à la disposition des fidèles qui purent recevoir le sacrement de réconciliation (confession). Après quoi eurent lieu les vêpres, suivis de la procession de la statue de Sainte-Anne portée par quatre sœurs dominicaines, et à la suite les porteurs des bannières des Communauté de paroisses du Faouët et de Gourin et des autres secteurs. La bénédiction du Saint Sacrément clôtura cette belle cérémonie.
Christian Borghese
Soirée conviviale de « Kantikoù hon chapeliou »
Honorés par la présence de Père Émile, les acteurs de la chorale « Kantikoù hon chapelioù » et leurs familles se sont retrouvés dans les salles paroissiales ce samedi 25 mars pour une soirée conviviale.
En préambule, la suite à donner à cette aventure a été évoquée avec d’ores et déjà le projet d’un concert le 24 juin. On prévoit également de répondre aux sollicitations de la presse et des radios pour des interviews en langue bretonne. Ces sollicitations confirment le retentissement suscité par le patient travail de préservation de nos cantiques, concrétisé par l’édition d’un livret-CD et parachevé lors d’un concert mémorable en notre église de Gourin.
Le partage du repas qui a suivi n’était donc pas un épilogue mais une escale avant de poursuivre l’aventure.
Merci à Père Emile pour avoir mis à disposition les salles paroissiale et Grand Merci à Marie France et Jacques, infatigables organisateurs de cette soirée.
Messe de la journée mondiale des malades
Initié par les diocèses de Lille, Arras et Cambrai, le dimanche de la santé s’est étendu à l’ensemble des diocèses depuis le Jubilé de l’an 2000. Cette célébration, qui s’inscrit toujours dans le cadre de la liturgie dominicale, permet aux assemblées de chrétiens de prier en lien avec la Journée mondiale du Malade.
Ce dimanche 12 février, notre communauté de paroisses a célébré cette messe en l’église Saint Samuel de Le Saint. Pour l’occasion la nef était pleine et les paroissiens qui en avaient fait la demande ont reçu le sacrement des malades. Merci à l’équipe Saintoise pour l’accueil et l’organisation de cette eucharistie particulière.
La chorale a donné un concert exceptionnel ce dimanche 29 janvier à Gourin, dans une église comble. Sous la direction active d’Estelle et soutenus par l’orgue, la harpe et la bombarde, les chœurs ont interprétés ces cantiques dont la majorité de l’assistance ne soupçonnait ni la richesse ni la variété. Empreints de foi ou d’envolées épiques que seule la langue bretonne peut transcrire, ces cantiques sont des fresques poétiques à la gloire des Saints auxquels ils sont dédiés. Les choristes et les instrumentistes ont magistralement ranimé ces textes et leurs mélodies, faisant resurgir des émotions enfouies, emportant l’assistance dans un enthousiasme communicatif. On a senti vibrer l’âme bretonne.
JUBILE DE SAINTE ANNE
Lire les Comptes-rendus des réunions préparatoires pour le Jubilé
Les collégiens de nos ensemble paroissiaux, accompagnés par le Père matthieu ont fait le déplacement à Sainte Anne d’Auray pour en rapporter symboliquement le cierge qui a éclairé Nicolazic dans sa recherche de la statue égarée de Sainte Anne. Ce cierge a pris place auprès de la statue de Sainte Anne dans un jardin de « Bocéno » aménégé dans l’enceinte de la crêche de Noël de l’église. Généreusement offerte par une paroissienne, cette statue a été bénie par le Père Émile au cours de la messe.
UNE STATUE DE SAINTE-ANNE
Un jour d’août 1623, eurent lieu les premières apparitions de Sainte-Anne à un paysan Breton appelé Yvon NICOLAZIC. Il découvrit une statue de sainte Anne dans un champ du Bocéno situé au village nommé Ker-Anna..Entre 1623 et 1624, Yvon bénéficia de plusieurs apparitions de Sainte-Anne. Lors d’une d’entre elles, la mère de Marie lui permit de découvrir une ancienne statue d’elle-même à l’endroit où avait été construite une chapelle au VIè siècle et lui demanda de reconstruire la chapelle qui lui avait été dédiée avant sa destruction. Yvon Nicolazic s’y « dévoua corps et âme ». Le site accueillit dans un premier temps « une toute petite chapelle ». Au fil des ans et des siècles, le site accueillera ensuite «une église » et aujourd’hui « la basilique construite au XIXe ». Depuis les premières apparitions jusqu’aujourd’hui, 400 ans vont bientôt s’écouler. C’est pourquoi le diocèse de Vannes nous a mis sur le chemin du jubilé qui durera de 2022/2023-2025. Durant la première année, nous braquerons nos regards sur Sainte-Anne localisée dans le jardin du Bocéno que nous avons essayé de reconstituer dans cette crèche.
ENSEMBLE PAROISSIAL DE GOURIN
COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 1er DECEMBRE 2022
Le premier décembre 2022 à 19 H 00, une réunion s’est tenue dans les salles paroissiales de Gourin et concernait l’Ensemble paroissial de Gourin, c’est-à-dire Gourin, Roudouallec et le Saint. Le but : relire ensemble les propositions du diocèse au sujet du jubilé de Sainte-Anne afin d’en retenir quelques-unes à mettre en œuvre sur notre Ensemble paroissial. Au cours des échanges, les points suivants ont été retenus :
- Le 10 décembre au soir, les jeunes du Doyenné (la majorité vient plutôt de Gourin) se rendront à Saint Anne d’Auray en voiture avec le Père Matthieu. Ils feront le dernier bout du trajet à pied depuis Brec’h jusqu’à la Basilique où ils recevront le Flambeau de Sainte-Anne.
- Le lendemain dimanche 11 décembre ce Flambeau sera installé dans le jardin de Bocéro créé pour l’occasion dans les crèches notamment à Gourin et Plouray (paroisses qui seront de messe ce week-end là). Langonnet aura le Flambeau dimanche 18 décembre. Les clochers de Roudouallec et Le Saint viendront chercher le Flambeau à Gourin, celle de la Trinité-Langonnet le trouvera à Langonnet.
- Au niveau du doyenné toujours:
Il est prévu une messe pour tout le doyenné à Sainte Anne des Bois (proche de Pont-Callec) au mois de mars, la date sera communiquée ultérieurement.
- A chaque messe le chant à Marie sera remplacé par un chant à Sainte Anne ( le cantique est à trouver dans la plaquette du Diocèse « EN AVENT AVEC SAINTE-ANNE » (Mélodie sur un choral anglais «Nous chanterons pour toi » et il sera récité l’acte d’Espérance.vers la fin de la messe.
- Rallumer le flambeau du Jubilé à coté de Sainte Anne :
-Le 11 et 12 mars : Le Saint et Gourin
– Le 18 mars : Roudouallec
– 13 et 14 mai : Le Saint et Gourin
– Le 20 mai : Roudouallec
– Le 15 et 16 juillet: Roudouallec et Gourin
– Le 22 juillet : Le Saint
- Mettre à contribution les jeunes des écoles avec un concours photos et dessins
- Installer la statue de Sainte Anne dans les écoles pour inciter à la prière et le recueillement.
N.B. :
A – Les bâtisseurs des crèches voudront bien créer le jardin du Bocéno dans la nouvelle crèche
B – Les Equipes liturgiques se rappelleront qu’il faudra chanter le cantique à Sainte-Anne toute l’année
C – Les prêtres n’oublieront pas de faire dire l’Acte d’Espérance à l’assemblée dominicale
D – Nous comptons sur le Père Matthieu pour servir de relais entre Ecoles et Paroisses pour la concrétisation des propositions
Père Emile
COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION DU 2 DÉCEMBRE 2022 AU PRESBYTÈRE DE LANGONNET
SUJET : Préparation du Jubilé de Ste Anne .
Le jubilé de Sainte-Anne durera trois années : 2022/2023-2025
Cela se déroulera en 3 parties :
1ère année (2022/2023), regard orienté vers Ste Anne
2ème année (2023/2024), regard orienté vers Marie
3ème année (2024/2025), regard orienté vers Jésus
Les jeunes de l’Aumônerie de Gourin partiront en voiture le samedi 10 décembre 2022. Depuis Brec’h, ils continueront le trajet à pied jusqu’à la Basilique de Sainte-Anne d’Auray. Après avoir participé à quelques offices religieux, ils recevront le flambeau de Ste Anne qu’ils rameneront dans nos paroisses.
Le flambeau sera donc à Gourin et Plouray le dimanche 11 et à Langonnet, le dimanche suivant (18 décembre).
Une statue de Ste Anne sera placée bien en évidence dans chaque église.
Un pèlerinage pour tout le doyenné sera organisé au mois de Mars à Ste Anne des Bois. La date précise sera donnée ultérieurement.
Parmi les Propositions du feuillet « Jubilé de Ste Anne 2025 » nous avons retenu ceci :
Pendant l’Avent :
Lors des liturgies de chaque dimanche , prendre un chant à Ste Anne avec un couplet différent à chaque dimanche . Intégrer une prière universelle faisant référence à Ste Anne .
Pour Noël , chaque paroisse prépare un lieu autour de la crèche de l’église pour recevoir le flambeau du Jubilé . Ce lieu pourrait perdurer après Noël et s’enrichir durant l’année .
On pourrait proposer un concours de photos ou dessins sur le thème de Ste Anne enseignant Marie . Ce serait bien d’inviter les écoles à participer .
Ensuite :
Rallumer le flambeau du Jubilé les dimanches les plus proches du 7 mars 2023 ( anniversaire des apparitions ) Pour Langonnet , ce serait le 5 mars , pour la Trinité-Langonnet le 11 mars et pour Plouray le 12.
Même chose autour du 13 mai 2023 (mort de Nicolazig). A Langonnet , ce serait le 7 mai, à la Trinité-Langonnet le 13 mai et à Plouray le 14 mai .
Enfin pour le dimanche proche du 26 juillet, fête du grand pardon, ce serait le 23 juillet à la Magdeleine sur Langonnet et le 16 juillet, pendant la messe qui aura exceptionnellement lieu à Plouray .
En plus, à l’issue de chaque messe , notre évêque propose de réciter l’acte d’espérance :
Le texte sera fourni lors des messes.
A RETENIR
A – Les bâtisseurs des crèches voudront bien créer le jardin du Bocéno dans la nouvelle crèche pour y accueillir la statue de Sainte-Anne et le Flambeau.
B – Les Equipes liturgiques se rappelleront qu’il faudra chanter le cantique à Sainte-Anne toute l’année
C – Les prêtres n’oublieront pas de faire dire l’Acte d’Espérance à l’assemblée dominicale
D – Nous comptons sur le Père Matthieu pour servir de relais entre Ecoles et Paroisses pour la concrétisation des propositions
Père Emile
Le 8 décembre à Gourin nous avons dit MERCI A MARIE
Chers Paroissiens de Gourin, Langonnet, Le Saint, Plouray, Roudouallec et Trinité-Langonnet, vous avez dit «Merci à Marie» le jour de la fête de l‘Immaculée Conception, vous lui avez rendu grâce pour sa présence protectrice et pour la remercier pour tout ce que nous avons reçu dans l’année écoulée . La Sainte Vierge veille sur chacun de nous et sur notre pays depuis toujours.
Cette année, confions particulièrement toutes nos intentions, nos souffrances, nos peines et nos joies à celle qui est depuis bientôt 100 ans la Patronne de la France. Chacun de nous a pu faire quelque chose de très simple ce 8 décembre 2022, pour en faire le sommet de cette année du centenaire de Marie, Patronne de la France.
MESSE DE RENTREE PASTORALE
Bénédiction des cartables
Ce dimanche 2 octobre marque le début de l’année pastorale célébrée lors d’une belle messe animée par deux musiciennes et une chanteuse, toutes trois talentueuses. C’était aussi la bénédiction des cartables pour les enfants des écoles. Avec des mots imagés, Père Émile les a invités à venir souvent à l’église « s’approvisionner » en foi : « pour acheter des bonbons vous allez dans une confiserie, et bien pour trouver la foi, venez à l’église : les stocks sont inépuisables et en plus c’est gratuit ! »
L’assemblée a ensuite été conviée à partager un moment de convivialité dans les salles paroissiales.
Père Matthieu Vannier rejoint notre ensemble paroissial.
Ordonné prêtre le 5 septembre 2021 en la basilique Sainte Anne d’Auray, Père Matthieu n’est pas inconnu à Gourin. Durant un séjour de plusieurs mois, il s’était familiarisé avec nos paroisses et en particuliers Gourin où en septembre 2018, il y a été institué « lecteur de la parole de Dieu dans l’assemblée liturgique » par Monseigneur Centène.
C’est donc avec joie que nous vous accueillons Père Matthieu, vous qui venez avec énergie et foi exercer votre ministère auprès de nous. Bienvenue Père Matthieu et que votre mission vous apporte joie et plénitude dans votre sacerdoce naissant.
Galerie photo de la messe d’accueil de Père Matthieu le 11 septembre 2022
♰ Père Herménégilde CADOUELLAN n’est plus.
C’est avec une profonde tristesse que nous faisons part du décès de Père Herménégilde Cadouellan à l’âge de 89 ans. Son engagement sur le terrain et au sein de la commission diocésaine pour la pastorale du breton ont fait de lui un acteur incontournable de la diffusion de « Feiz & Breizh ».
La Bretagne, le diocèse de Vannes et plus particulièrement notre doyenné de Gourin perdent beaucoup avec sa disparition, que le hasard a rendu concomitante à l’annonce de l’arrivée d’un jeune prêtre bretonnant, l’abbé Matthieu Vannier, et qui résonne comme une transmission.
Natif de Silfiac, Heménégilde Cadouellan intègre le Petit Séminaire de Sainte Anne d’Auray en septembre 1945 après une année à l’école St Yves de Gourin. Il effectue son service militaire de mai 1954 à fin avril 1956 en Allemagne (Bade-Wurtemberg) puis rejoint le Grand séminaire de Vannes.
Après son ordination le 14 mars 1959, et il est nommé enseignant au Petit Séminaire de Sainte Anne après trois ans d’études supérieures dont deux à la faculté de Rennes.
Il était une figure marquante de notre doyenné où avait pris ses fonctions de curé de Gourin et recteur des paroisses de Le Saint et Roudouallec le 29 septembre 1992. Après seulement cinq années il quittera ce poste en 1997, en acceptant la proposition de l’évêché qui le désigne vicaire épiscopal. Il deviendra le coordinateur de la pastorale dans 9 doyennés soit 65 paroisses, représentant 233.000 habitants, (Pays de Lorient, Ploëmeur, Pont-Scorff, Hennebont, Gourin, Le Faouët, etc…)
Il vivait une retraite active à Langonnet où tout en desservant la paroisse, il gardait avec ses paroissiens ce lien culturel breton dans la liturgie. Le breton était sa langue de cœur et il laissera l’empreinte d’un érudit désireux de transmettre la liturgie en breton en collaboration avec les différents mouvements culturels bretons du diocèse.
Kenavo deoc’h, Aotrou Person, ha trugarez a galon deoc’h ‘ vit o servij
L’ATELIER TRICOT SE PORTE BIEN
L’atelier tricot qui fait partie intégrante de la section du secours catholique de Gourin, fête ses 10 ans. Née en 2012 à l’initiative d’Adrienne Rannou, cette petite « manufacture » bénévole et conviviale n’a jamais dérogé à sa philosophie initiale qui prône la générosité, le partage et la bonne humeur. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues sans exigence de compétence ni de conviction. Pour les novices, l’apprentissage se fait au contact des plus chevronnées, ravies de partager leur technique. Les sessions de travail du groupe animent les jeudis après-midi dans les salles paroissiales. Il n’y a pas d’obligation d’assiduité mais on laisse ses soucis en franchissant la porte. Les fous rires et les confidences contribuent à maintenir la cohérence, à tisser un lien social et sortir de l’isolement.
Le fruit de leur travail est régulièrement vendu au profit exclusif du secours catholique et à petits prix en particulier lors des marchés de Noël qui ont manqué durant ces deux années « covid » difficiles. Malgré cela, le groupe a continué à tricoter et à vendre pour aider des cas dans l’urgence. (Trousseau de nouveau-né, fourniture de lait pour nourrisson etc). Les Des dons réguliers de laine alimentent les mains et les aiguilles talentueuses pour confectionner autant de petits chefs d’œuvre nés de leur imagination.
La dernière animation de ce type a pris la forme d’une opération porte ouverte le samedi 11 juin, et le dimanche 12 juin, dans les salles paroissiales.
– « Notre atelier a également participé à la journée organisée par les Semeurs de santé, le 22 mai, à Tronjoly. Nous avons tenu un stand pour vendre les articles tricotés et nous avons aussi proposé une animation d’apprentissage du tricot », explique Adrienne Rannou.
Il convient de rendre hommage à ces tricoteuses bénévoles et discrètes qui bien souvent peaufinent leur ouvrage chez elles. Qu’elles soient remerciées pour leur contribution altruiste et charitable à l’œuvre du secours catholique.
l’église de la Trinité Langonnet (16ème siècle) rouvre ses portes
Après une restauration remarquable, l’église de la Trinité Langonnet (16ème siècle) rouvrira ses portes à l’occasion du pardon traditionnel de la paroisse, le dimanche 12 juin 2022. L’office religieux et la procession précèderont le repas, la visite de l’église, le concert
Dès à présent, nous attirons l’attention sur l’édition d’une brochure sur l’ég1ise.En liaison avec quatre étudiantes en master 1 « patrimoine et musées-parcours gestion des patrimoines architecturaux, artistiques et culturels » de l’université Bretagne Occidentale de Quimper, leur maitre de conférence en histoire médiévale, la médiatrice du patrimoine au Roi Morvan Communauté ainsi que plusieurs membres de l’Approm (Association pour le patrimoine au pays du Roi Morvan), un projet tutoré a été entrepris depuis septembre 2021 ; le conservateur du patrimoine en Mohan a également apporté une Contribution originale.Les recherches décrivent de façon inédite et fouillée les origines et l’ornementation de l’église sans oublier l’environnement immédiat (Menez du,fontaine, localité, pardon, bannière).Le livret de 48 pages sera mis en vente prochainement (5€).
Louis GUILCHET
LES CANTIQUES DES CHAPELLES
KANTIKOÙ HON CHAPELIOÙ
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Est-il révolu le temps où l’écho de ces cantiques bretons retentissait sous les voûtes de nos chapelles? Pas si sûr… Bien que les cantiques propres aux nombreuses chapelles qui parsèment notre doyenné arrivent au seuil de l’oubli, ils se perpétuent encore. Ces «œuvres dédiées » transmises de génération en génération, constituent une partie de notre patrimoine religieux et culturel. Marie France et Jacques Brulé qui sont par ailleurs fortement impliqués dans la vie des comités de chapelle, ont muri le projet de sauvegarder les textes en breton et les airs des cantiques de nos chapelles. De fil en aiguille, le projet s’est étoffé au point de concerner la quasi-totalité des chapelles du doyenné et l’idée de réunir une chorale est adoptée avec pour projet d’enregistrer ces cantiques : la chorale « Kantikoù hon Chapelloù » est née. Les séances de répétitions s’enchaînent dans la bonne humeur et la cohérence de la chorale s’affirme. Dans l’église de Gourin les orgues ronflent à pleins tuyaux et les chœurs « Kantikoù hon Chapelioù » font vibrer la nef, éveillant de lointaines réminiscences et des émotions du temps passé.
Dimanche et lundi de Pâques 2022, il régnait une ambiance particulière dans l’Église de Gourin dont le transept était envahi par une forêt de micros et une panoplie de sonorisation. Les séances d’enregistrement d’un CD venaient de débuter. Le pari audacieux de Marie France et Jacques se concrétisait au-delà de leur ambition d’origine. À l’œuvre collective de sauvegarde d’un patrimoine précaire s’ajoute la contribution à l’animation pastorale par l’aide apportée aux paroisses, animateurs liturgiques, chorales, comités de chapelles, pour faire vivre la langue bretonne, et chanter l’amour de Dieu dans la langue de nos pères. Saint Augustin disait « Qui bien chante, prie deux fois ».
NOTA : L’édition du livret et des CD est en cours de finalisation. La réservation peut se faire auprès des membres de la chorale. Des carnets de réservation sont également disponibles au presbytère ainsi qu’au magasin « Les Lunettes de Sandrine » à Gourin.
Une cagnotte de soutien participatif est mise en place sur la plateforme Kengo.fr. Voici le lien qui permet d’y accéder: https://www.kengo.bzh/projet/3888/kantikou-hon-chapeliou
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Ar Gedour soutient le projet, LIRE.
CONFIRMATIONS 2022
Le Père Yvan Brient, vicaire général auprès de Monseigneur Centène, a confirmé 10 jeunes filles et garçons ce dimanche 27 février à Gourin au cours d’une belle célébration. Quelques photos disponibles ici
PRÉSENTATION DE LA NOUVELLE TRADUCTION DU MISSEL ROMAIN
De nombreux paroissiens du doyenné et plus particulièrement de nos ensembles paroissiaux de Gourin et Langonnet, ont fait le déplacement à l’église du Faouët, répondant à l’invitation de Père Émile pour assister à la présentation du nouveau missel romain. La journée a été studieuse et enrichissante, avec de nombreuses notions nouvelles à assimiler, les princales nouveautés étant la relation du Père et du Fils précisée, une prière sur les offrandes plus proche du latin, une plus grande présence des femmes, une liturgie plus recueillie, l’importance de la gestuelle. Emmanuel AUVRAY, délégué diocésain en communication a parfaitement présenté les différents aspects de cette nouvelle écriture en évoquant la possibilité de se revoir pour approfondir l’analyse.
Messe de rentrée pastorale,
messe des familles
et bénédiction des cartables
« Laissez venir à moi les enfants »
Dans les paroisses et les écoles, la cérémonie de la bénédiction des cartables coïncide avec la rentrée scolaire. C’est une belle manière de commencer l’année scolaire, et de placer la progression des enfants sous la protection de Dieu. Au moment où les élèves retrouvent les bancs de l’école et où la routine commence à se réinstaller, plusieurs paroisses et établissements organisent une cérémonie de bénédiction des cartables. Le jour de la rentrée ou dans les semaines qui suivent, chaque élève est invité à confier cette nouvelle année scolaire au Seigneur. Les enfants qui le souhaitent se rassemblent pour participer à cette belle cérémonie. Pour les petits et les grands, c’est une manière d’offrir leur année, tandis que le prêtre prie pour leur épanouissement et bénit les cartables. Étymologiquement, bénir signifie d’ailleurs «dire du bien». La messe des familles qui accueille les enfants accompagnés de leurs parents, les aide à mieux trouver leur place dans la communauté paroissiale, au cours de la messe dominicale. Elle leur permet de participer plus activement à la célébration, notamment pour les enfants du caté, que ce soit en chantant, en lisant un texte, la prière universelle, en participant à un geste en rapport avec le temps liturgique. Ces messes permettent aux uns et aux autres d’approcher un peu plus le mystère de l’Eucharistie, même si beaucoup de parents sont éloignés de l’Église ou n’ont pas l’habitude d’assister aux offices. Le prêtre se met à la portée des enfants en entamant un dialogue avec eux, en posant des questions. Des mains se lèvent, la réponse est bonne ou erronée, peu importe, les enfants sont heureux de participer, entourés de leurs catéchistes. Ils entrainent souvent leurs parents pour assister à cette messe conçue pour eux où ils ont leur place avec les adultes: c’est cela l’esprit de la messe des familles « un rendez-vous de fête avec les parents».
Merci aux enfants et aux parents présents, merci aux enseignants et aux accompagnants pastoraux qui ont illustré ce temps forts sur des fresques colorées et joyeuses, réalisées avec le concours des enfants.
Soyez le bienvenu Père Benoît.
« Jésus nous rejoint aujourd’hui. Il frappe à la porte de notre cœur. Il nous enseigne au plus intime de nous-mêmes. Que nous dit Jésus?: « Ta souffrance est la mienne. Je suis le Fils de l’homme qui souffre beaucoup et qui prend sur lui et en lui ta souffrance. Je suis avec tous les rejetés et les blessés de la vie, moi qui ai été rejeté par les anciens. J’ai été mis à mort pour tuer toutes sortes de morts: celle de l’engrenage du péché, celle de l’enfer des addictions, celle des divisions, celles des violences et des guerres, celles de la pauvreté et de l’injustice, celles de l’angoisse et de la peur… et bien d’autres encore. J’ai vaincu toutes ces morts par ma mort sur la croix et ma sortie glorieuse du tombeau. Veux-tu marcher à ma suite? Veux-tu entrer dans l’espérance? Veux-tu entrer dans le mystère de ma résurrection? Veux-tu participer à la vie du Ciel où mon Père qui est aussi ton Père s’attend? Alors renonce à toi-même, sois humble et petit. Prend ta croix avec courage. Supporte et offre tout ce qui t’est pénible. Perd ta vie de péché à cause de moi et de l’Evangile et reçois dans cette Eucharistie ma vie de grâce, d’amour, de pardon et de miséricorde. »
Ces mots qui nous invitent à l’humilité et à l’espérance sont ceux que Père Benoît a choisis pour conclure son homélie lors de sa première célébration à Gourin. Pour cette messe d’accueil, les bancs de l’église étaient un peu plus garnis qu’à l’ordinaire, comme si chacun voulait manifester sa sympathie envers notre nouveau vicaire et lui assurer qu’il était le bienvenu. Bienvenue donc Père Benoît ainsi que l’a souhaité Père Emile dans son préambule de présentation et souhaitons que le temps qui vous sera octroyé dans nos paroisses soit propice à l’exercice de votre apostolat.
Au revoir Père Jean Paul
Appelé pour une autre mission auprès de Monseigneur Centène, Père Jean Paul Sossah nous a dit « au revoir » au cours de la messe du 29 août en l’église de Gourin. Cette messe s’est prolongée par un moment de convivialité autour d’un apéritif servi dans une atmosphère détendue que Père Jean Paul a mis à profit pour découvrir les cadeaux offerts par les nombreux paroissiens, amis et bénévoles. Merci Père Jean Paul pour ces cinq années passées sur nos terres du « Menez du » où vous avez tracé un sillon qu’il nous reste à moissonner.
Souhaitons au Père Jean Paul de vivre sereinement son ministère d’homme bien enraciné dans la foi, la Parole de Dieu, de vivre chacune de ses journées dans une relation personnelle forte avec le Christ au cœur de l’Église.
Que Dieu l’aide à demeurer bien ancré dans son humanité pour continuer de grandir spirituellement et humainement dans les conditions changeantes de l’évangélisation. Les nouvelles modalités de la responsabilité partagée, modifient la gestion du temps pour un prêtre qui doit veiller à ce que sa mission ne se résume pas à celle de « gestionnaire » et nécessite de trouver les conditions pour demeurer pasteur d’un peuple à rencontrer, à rassembler, dans un souci de communion.
Bon ministère Père Jean Paul et que vos nouvelles fonctions vous comblent de joie dans l’accomplissement de votre sacerdoce.
Les cloches ont recouvré la voix
La cloche est l’un des plus vieux instruments sonores que nous connaissions : elle est née probablement, quant à son principe, à l’époque où l’homme sut, par le feu, durcir l’argile et constituer ainsi un vase qui se révélera « sonore » en le percutant. Les premières cloches métalliques remontent à l’âge du bronze. On trouve des traces d’utilisation des cloches en Asie, il y a 4000 ans.
Pendant des siècles, les cloches ont joué un rôle important dans la vie des villages et elles furent un instrument de communication essentiel, reliant au bourg de la paroisse les hameaux éparpillés et soudant ainsi la communauté. Les sonneries des cloches étaient très codifiées et constituaient un langage facilement reconnaissable pour les habitants qui étaient ainsi parfaitement informés des évènements de la vie du village.
Les jougs des cloches des églises se fragilisent et s’usent au fil des ans. Un état des lieux effectué dans le clocher de l’église paroissiale de Gourin a révélé la nécessité de procéder au remplacement des jougs des quatre cloches fondues à Villedieu-les-Poêles. Chacune porte un nom : Anne-Perrine, Marie-Louise, Marie-Aurélie et, la plus grande, Edmée-Joséphine. Le 27 octobre 1901 lors d’une fête grandiose, ces quatre cloches furent bénies par le curé archiprêtre de Pontivy, l’abbé Kerdaffret, natif de Gourin.
Les techniciens de l’entreprise Art Camp’ Patrimoine, ont remplacé les jougs des quatre cloches. Le joug (ou mouton) sert à poser la cloche sur le beffroi. Comme les anciens, les nouveaux jougs sont en chêne. Ils sont plus grands que les précédents. Les quatre cloches sont activées par paires, assurant un meilleur équilibre des forces pour limiter les contraintes sur le clocher. Le clocher peut ainsi continuer de carillonner et à nouveau rythmer la vie de la paroisse.
Où célébrer les messes de pardons ? Les différents responsables des comités ont décidé de les maintenir tout l’été, ce sera dans les églises paroissiales.
« Il y a quelque temps, nous nous sommes rencontrés pour établir le planning des pardons. Depuis, le Covid est passé par là et a tout chamboulé. Nous nous retrouvons cette fois en réunion extraordinaire pour réfléchir ensemble », expliquait le Père Émile. « Doit-on maintenir ou non les pardons ? Peut-on en maintenir certains et pas d’autres ? Peut-on faire les célébrations en extérieur ? Tant de questions demeurent ! ».
Les responsables des comités de chapelles de Gourin, Le Saint, Roudouallec, Plouray, Langonnet et la Trinité se sont réunis, autour du Père Émile Bigumira, pour faire le point sur les pardons qui rythment traditionnellement l’été. Il a été décidé de maintenir les célébrations religieuses, non pas dans les chapelles, mais dans les églises.
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Profession de foi : 10 jeunes du doyenné
Le dimanche 21 juin 2019 à 10h30 à Gourin, a eu lieu la messe de Profession de foi : 10 jeunes du doyenné, entourés de leurs familles, parrains et marraines étaient réunis à cette occasion. En raison de la crise sanitaire que nous connaissons, la cérémonie a eu lieu le 21 juin au lieu du 17 mai ; et elle revêtait un caractère exceptionnelle puisque chaque famille ne pouvait inviter à la messe que 10 membres de leur famille, tous les jeunes ainsi que les fidèles portaient un masque. Le père Emile BIGUMIRA qui présidait la messe, a invité les fidèles à avoir une pensée et une prière pour les morts et les malades victimes du Covid-19.
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Notre Dame de Lorette à Roudouallec
Les membres du conseil paroissial de Roudouallec, ont engagé la restauration du Christ de ND de Lorette qui s’est abattu le 24 août 2019.
Un premier Christ avait été érigé en 1909 – année de Mission – et avait été remplacé (déjà une première chute ?) dans les années 30.
La croix avait été refaite vers 1970 avec l’abbé Clovis Le Priol.
Tout n’est pas encore calé, mais notre objectif est de le bénir à l’occasion du pardon du 15 août.
Il s’agit de travaux de soudure, de métallisation et de peinture pour la statue elle-même.
La croix étant brisée il faut en construire une neuve et la réinstaller sur son piédestal au chevet de l’église.
Plusieurs Roudouallecois se sont déjà engagés pour sa restauration dont le budget devrait être de l’ordre 1500€.
La paroisse de Roudouallec vous sollicite pour contribuer à la cagnotte qui est ouverte pour couvrir ces frais.
Vous pouvez remettre vos dons à Raymonde Le Bihan , Yvon Fichen ou au presbytère à Gourin.
Merci à l’avance